Souriez, c’est la rentrée !

  • Post category:Vraie vie de mère
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Souriez, c'est la rentrée !

Je sais qu’en ce moment même, certains parents voient arriver la rentrée des classes avec soulagement. C’est intense, les vacances avec des enfants. Pour celles et ceux qui ne travaillent pas, parce que ça fait beaucoup de journées, d’activités, de disputes, de désordre, de biscuits cassés, de « je m’ennuie », de… (je vous laisse compléter) Pour celles et ceux qui travaillent, parce que ça fait beaucoup de gestion, de centres aérés, de jonglage avec les grands-parents, de culpabilité de réveiller les gosses en plein mois d’août.

Je sais que c’est difficile, de nombreux parents et professionnels abondent dans ce sens, et c’est essentiel de faire tomber les tabous autour des sacro-saintes graaandes vacaaances.

Mais il y a un an ou deux (alerte information aléatoire et non-sourcée), j’ai vu passer un article de blog titrant « Nous n’avons que 18 étés à passer avec nos enfants ». Je n’ai pas lu cet article (je vous avez prévenu·es que ça devenait douteux), car le titre m’a suffit (et parce que je n’avais pas le temps : c’était les vacances!). Et encore, le « 18 » m’a paru bien optimiste : à 17 ans ½, on ne peut pas prétendre que je passais vraiment mes étés « avec mes parents ». En vadrouille à droite à gauche avec des ami·es qui avaient le permis, oui ; « avec mes parents », bof.

Je ne vais pas développer le rare et le précieux de ces moments passés en immersion totale avec nos petites têtes blondes surexcitées, parce que je suis certaine que l’article auquel je me réfère le fait très bien (d’ailleurs, si l’un·e d’entre vous s’en rappelle et me le transmets, je le lirai avec joie). Non, je vais parler de la rentrée, parce que, perso, ça me fout le cafard.

La rentrée, c’est le réveil qui sonne 5 fois par semaine (dit comme ça, ça paraît presque peu, non ?), les enfants fatigués, rien de prêt pour le goûter, les devoirs interminables pendant que toutes les mouches du quartier font exprès de venir faire des figures de style sous le nez des gosses. Alors, j’ai essayé de trouver des points positifs à ce changement de rythme radicalement inhumain : et j’en ai identifié cinq ! Tellement fière de mes trouvailles que je me sens obligée de vous les partager :

1. A partir du lundi de la rentrée et pendant approximativement 3-4 jours, je vais avoir la joie de voir les réseaux sociaux se remplir de photos d’enfants prêts pour l’école, bien coiffés, chaussures neuves au pieds et cartables sur le dos. Hey, les gens, on vous croit sur parole quand vous dites que vous les scolarisez, pis la CAF ne fait pas d’enquête sociale sur Insta… Non, sérieusement (c’est quoi ce mauvais esprit ?), moi j’aime les gosses, et ça fait toujours plaisir de voir que ceux de mes ami·es ont grandi, qu’ils ont des cartables Spiderman et qu’ils sont suffisamment en avance ce jour-là pour prendre la pause sur le trajet de l’école. Que du palpitant, quoi. Vivement lundi !

2. Je vais à nouveau pouvoir passer du temps seule dans ma voiture (pour aller travailler, mais bon, c’est quand même bien). Finis les « maman, tu vas trop vite, le GPS est rouge ! » (réponses, au choix : « Non, mais il est pas à jour… », « Non, mais c’est bon, c’est que 3 km/h… », « Qui veut un bonbon ? » – liste non-exhaustive) ! Finis les débats interminables CD ou radio ! Finies les concessions sur la musique (ici, l’âge des comptines est loin en arrière, mais je compatis sincèrement pour celles et ceux qui se surprennent encore à chantonner « Pirouette cacahuète » au volant) ! Perso, je sais déjà ce que je vais écouter dans la voiture lundi matin, seule, et j’en jubile d’avance.

3. Je vais avoir du temps pour moi. Bah, oui, dans la voiture. Vous suivez pas ?

4. Je vais enfin avoir des nouvelles des camarades de classe de mes filles ! Qui va avoir un petit frère, qui a tiré les cheveux de qui, qui a oublié sa trousse, cassé sa règle en la pliant trop fort, perdu sa gomme toute neuve même qu’en vrai c’est sûrement Manu (prénom modifié et volontairement non-genré) qui lui a piqué. Je vais aussi avoir le son et l’image : j’imagine déjà ma fille mimant les différentes discussions et disputes de la récrée… « Alors, Lou elle était là… Maman, tu te mets là ! Et moi j’étais là, comme ça, et elle m’a dit… » Non, vous n’aurez pas les détails, pour ça il va falloir attendre la rentrée, justement… on n’en peut plus, n’est-ce pas ?

5. Last, but not least… Qui dit école, dit cadre parfois souvent un peu trop étroit pour nos enfants pleins de vie, et donc… débordement à la sortie. Besoin de courir, de se défouler (ça c’est plutôt cool, sauf sur le passage piéton devant l’école…), mais aussi de décharger les trop-pleins d’émotions accumulés. De préférence sur le petit frère, la grande sœur, ou le parent ! Et oui, ça fait partie du job. Alors, je sais pas vous, mais moi, je me réjouis d’avance de pouvoir utiliser mes outils bienveillants pour accueillir toutes ces émotions désordonnées, retravailler ma patience, mon lâcher-prise, et continuer à devenir une meilleure version de moi-même !

Rentrée des classes

J’espère que ces cinq points indéniablement positifs vous aideront à vous projeter plus

P O S I T I V E M E N T

dans ce riche moment de la rentrée des classes. Si vous êtes plus inspiré·es que moi, merci de me partager ce qui vous aide à tenir, je crois que 4-5 trucs supplémentaire ce serait pas du luxe (oui, c’est un article collaboratif).

Souriez, c’est la rentrée !!!